Ryan
Ils revenaient tout juste d’une balade sur la plage avec Tank lorsque Grace saisit l’enveloppe bleue qui contenait les derniers gages de leur ultime pari et l’agita devant lui. Il l’avait laissée sur le plan de travail de la cuisine la veille, après avoir gagné deux des paris qu’ils n’avaient pas terminés au chalet.
— Je crois qu’il nous reste un pari, monsieur.
Ryan soupira d’un air théâtral et pencha la tête en arrière, comme s’il s’agissait d’une corvée – alors qu’il mourait d’impatience de découvrir ce que sa petite diablesse avait écrit.
— Maintenant ? demanda-t-il. Tu n’es pas fatiguée ? On pourrait faire une sieste.
— Je pète la forme, répondit Grace en souriant. Tu sais à quel point tu es sexy dans ce short et ce T-shirt ? Pourquoi est-ce que j’ai trébuché dans le sable, à ton avis ? J’étais trop occupée à te reluquer.
— Je croyais que c’était parce que la laisse de Tank s’était enroulée autour de toi.
— Aussi, oui. Mais je ne faisais pas attention parce que j’avais les yeux rivés sur les cuisses de mon petit ami.
Son ego était ravi qu’elle le désire autant, mais son cœur bondit de joie après qu’elle l’avait enfin appelé son petit ami. Cependant, il garda la tête froide.
— Ton petit ami, hein ? demanda Ryan d’un air taquin.
— Eh bien, oui.
— Et tu reluquais mes cuisses ?
— Bien évidemment. Tu ne peux pas porter un short pareil et t’attendre à ce que je détourne les yeux. Tu t’es vu dans une glace ?
Ryan la regarda un instant et décida de tenter sa chance.
— Donc, si je suis ton petit ami, est-ce que ça signifie que…
Grace lui posa un doigt sur les lèvres.
— Laisse-moi terminer ce semestre avant de finir cette phrase.
Il hocha la tête tout en frottant les lèvres contre sa peau et elle baissa la main. Ryan n’était pas très satisfait de sa réponse, mais se montrer patient était la meilleure stratégie à adopter. Grace avait beaucoup à faire et il ne voulait pas être un fardeau de plus sur ses épaules.
— Nous continuerons cette conversation avant Noël, Doc, avertit-il sans aller plus loin.
— Je sais, répondit-elle en soupirant. Sois patient avec moi.
Grace pourrait lui proposer de braquer une banque et il y réfléchirait – quelques instants, du moins. Il pouvait aisément se montrer patient. Pour le moment.
— Tu sais que je ferais tout pour toi.
Cela amena un sourire espiègle sur ses belles lèvres et elle lui tendit l’enveloppe.
— Bien. Ne l’oublie pas.
Ryan lui lança un regard suspicieux alors qu’il dépliait la dernière feuille de papier.
Allonge-toi sur le lit. Je vais t’attacher.
Il fronça les sourcils.
— M’attacher ? Je ne crois pas.
Elle se pencha plus près.
— Oh que si. Et tu vas être tout nu.
— Il n’est pas écrit que je dois l’être, répondit Ryan en relisant le gage.
Grace se rapprocha donc pour coller sa poitrine contre lui tout en passant un doigt le long de son bras.
— Mais tu prendras tellement plus de plaisir sans rien sur le dos, murmura-t-elle dans son oreille.
— Je ne sais pas… dit-il malgré un sourire irrépressible sur le visage.
— J’ai gagné ce pari sans tricher.
Ryan grimaça en penchant la tête.
— Vraiment ? Comment l’as-tu gagné, exactement ?
Il ne faisait que la taquiner, bien sûr, mais la voir rougir était assez amusant.
— Ryan Kennedy, déclara Grace en reculant pour croiser les bras. Je ne t’aurais jamais cru être du genre à ne pas honorer un pari.
Il vint la prendre par la taille et s’exclama :
— Jamais de la vie !
— Va te déshabiller, alors.
— Minute, papillon. Avec quoi est-ce que tu vas m’attacher ? Je ne veux pas de traces ou de bleus.
— Je ne crois pas que des écharpes te laisseront une trace, répondit Grace avec un sourire diabolique sur les lèvres.
— Des écharpes ? Où est-ce que tu irais les chercher ? On a écrit ces gages au chalet. Tu avais des écharpes ?
Grace lui fit signe de la suivre dans la chambre.
— J’avais apporté deux écharpes pour moi et il y en avait d’autres dans un placard.
Elle ouvrit la poche avant du sac à dos qu’elle avait laissé sur une chaise et en sortit deux longues écharpes en soie – une noire et une blanche.
— Et j’ai toujours celles-là, au cas où.
Ryan resta debout en l’observant jouer avec la blanche.
— Je ne vais pas te faire de mal, dit-elle.
— Je sais. C’est juste que je n’ai jamais…
— Été attaché ? demanda Grace d’un air taquin. Tu es plutôt habitué à être l’attacheur ?
— Non plus.
— Vraiment ?
Elle semblait sincèrement surprise.
— Oui. Pourquoi ? Tu l’as déjà fait ?
— Eh bien… commença Grace. Euh, ouais. Deux fois, mais je n’ai pas beaucoup aimé. J’étais mal à l’aise.
Ryan n’aimait pas l’idée qu’un autre l’attache mais fut content qu’elle n’ait pas apprécié.
— Tu comprends donc mes réticences.
Elle s’approcha de lui et passa l’écharpe derrière sa tête afin de le tirer contre elle avant de glisser une main sous son T-shirt.
— J’étais mal à l’aise car je ne faisais pas entièrement confiance à mon partenaire.
Ah bon.
Ryan examina son visage un moment avant de sourire.
— Je te fais confiance, Doc.
Grace recula alors légèrement et tapa dans ses mains d’un air enjoué.
— Bien ! Déshabille-toi et monte sur le lit.
Il ôta donc son T-shirt avant de s’arrêter.
— J’ai tout de même une condition.
— Pas de conditions sur un pari.
Ryan croisa les bras jusqu’à ce qu’elle soupire.
— Bon, d’accord.
— Peu importe ce que tu comptes me faire, tu dois être toute nue aussi.
Elle fit la grimace et lui retira son short.
— Évidement. Au lit, allez.
— Oui, madame.
La voir si autoritaire était très excitant.
Ryan s’installa donc sur le lit, déjà dur face à ce qui l’attendait. Grace sembla très sérieuse alors qu’elle nouait son poignet gauche avec l’écharpe blanche tout en tirant dessus pour vérifier la rigidité du nœud.
— Ce n’est pas trop serré, hein ? Tu te sens bien ?
— C’est très bien, répondit-il en lui faisant un clin d’œil.
Elle continua donc jusqu’à ce que ses chevilles et ses poignets soient immobilisés. Après un pas en arrière, Grace admira le travail et se mordit la lèvre tout en le reluquant.
— Eh bien, dit Ryan d’un air provocateur, qu’est-ce que tu comptes faire de moi, bébé ?
— Tant de choses, ronronna-t-elle en s’agenouillant sur le lit pour lui caresser les cuisses.
— N’oublie pas ma condition. Tu dois être nue.
— Je le serai. Tôt ou tard.
La lueur qu’elle avait dans les yeux ne laissait aucun doute quant au fait qu’elle adorait être aux commandes.
— Ça ne faisait pas partie du marché.
— Les choses changent, répliqua Grace en haussant les épaules avant de le caresser à nouveau.
Ryan lui sourit.
— Profites-en tant que ça dure, ma belle. Je me vois déjà te donner la fessée une fois détaché.
En vérité, il aurait pu aisément se défaire des liens qui le retenaient au lit – chose que Grace savait également, puisqu’elle ne s’était pas donné beaucoup de mal pour resserrer les nœuds.
— Je ne sais pas si je suis plus tentée par l’idée de te garder attaché plus longtemps, ou de te détacher tout de suite, déclara-t-elle d’une voix rauque.
Cela fit sursauter sa queue. Ils avaient encore tant à explorer sur le plan sexuel et Ryan était impatient.
— On pourrait tenter ça le weekend prochain, dit-il en lui faisant un clin d’œil.
— Peut-être, répondit Grace en souriant.
Ses mains se posèrent ensuite sur ses couilles et Ryan ferma les yeux tout en gémissant. Il adorait la sensation que lui procuraient ses mains douces. Lorsqu’elle plongea la tête entre ses cuisses, Ryan contracta le ventre en anticipant la suite des événements – mais ne fut pas prêt pour ce qui se passa juste après.
Il sentit sa langue se balader entre ses couilles avant de tournoyer en dessous.
— Oh, putain ! grogna-t-il en s’agrippant aux écharpes pour se retenir de saisir ses magnifiques cheveux blonds.
La langue de la belle se dirigea ensuite plus bas.
— Mon Dieu, Doc.
Ses petites mains se décidèrent alors à s’occuper de son manche tandis qu’elle explorait toujours ses recoins les plus sombres. La voir aussi vilaine l’emplissait de désir et d’excitation.
Grace gémit et il manqua d’exploser à cet instant précis.
— Gracie, supplia Ryan. Déshabille-toi et mets cette chatte sur mon visage.
Elle marqua une pause pour relever la tête avant de la secouer et de retourner s’occuper de lui.
Sa langue alla un peu plus loin et il sentit un doigt se rapprocher de sa zone interdite.
— Wouah ! Qu’est-ce que tu fais ? demanda-t-il en essayant de relever les fesses.
Grace descendit alors du lit et commença à se déshabiller jusqu’à ne laisser que ses sous-vêtements. Elle sortit ensuite un bocal blanc de son sac et revint s’agenouiller devant lui pour l’ouvrir.
Une odeur de noix de coco lui frappa instantanément les narines.
— Ça va être un peu froid, ronronna-t-elle avant que les premières gouttes n’arrivent sur sa queue.
Sa main arriva immédiatement pour étaler l’huile et le caresser d’une façon bien plus agréable. Dans le même temps, sa main libre se chargea de lubrifier sa zone interdite, en le massant jusqu’à aller de plus en plus loin.
Puis Grace se pencha pour le faire plonger au fond de sa gorge alors qu’elle insérait le bout d’un de ses doigts en lui.
— Nom de Dieu ! grogna Ryan alors qu’elle le suçait bruyamment tandis que son doigt allait lentement plus loin.
Il n’avait jamais fait quoi que ce soit de la sorte, mais ce que Grace lui faisait ressentir était phénoménal.
Un peu trop, en réalité.
— Doc, gémit-il – d’abord doucement. Doc, il faut que tu t’arrêtes.
Elle l’ignora et gémit de plus belle contre sa queue.
— Putain, Gracie. Arrête !
Cela attira enfin son attention et elle s’interrompit pour le regarder.
— Je ne veux pas jouir tout de suite, bébé. Je dois t’abord te baiser.
— Non, répondit simplement Grace en souriant avant de reprendre ses caresses.
— Doc… avertit Ryan.
— C’est moi qui te baiserai.
Elle prenait vraiment plaisir à le contrôler.
— Je m’en fiche, dit Ryan. Je veux juste être en toi.
Grace ôta donc sa culotte et se plaça au-dessus de lui.
— Enlève ton soutien-gorge, bébé.
— Tu sembles oublier qui commande ici, dit Grace en souriant.
Pourtant, elle dégrafa tout de même son soutien-gorge et laissa sa poitrine goûter à la liberté avant de s’empaler sur lui.
— Puuuutain, tu es magnifique.
Elle était une véritable déesse sur sa queue, avec ses cheveux en bataille et ses joues rouges qui faisaient ressortir ses yeux bleus. Ryan mourait d’envie de la toucher – et de la caresser pour lui transmettre tout le plaisir qu’elle lui donnait.
— Détache-moi, Doc.
Après une brève hésitation, Grace se pencha en avant pour libérer un de ses poignets et Ryan se chargea de l’autre avant de la tirer contre lui afin de lui dévorer les seins. Il lui téta la poitrine comme un assoiffé tout en murmurant des injures contre sa peau alors qu’il échouait à la retourner sur le dos en raison des liens qui lui tenaient les chevilles.
— C’est toujours moi qui commande, déclara-t-elle en se redressant pour lui poser les mains sur l’estomac.
Elle ne le lâcha pas des yeux. Ryan en profita pour poser la main sur son clitoris et la faire gémir tandis qu’elle perdait le contrôle. Grace ne tarda pas à cambrer le dos et à le chevaucher de plus en plus vite. Voir la femme qu’il aimait remuer dans tous les sens sur sa queue était tout bonnement magnifique.
— Voilà, bébé. Jouis pour moi. Jouis sur ma queue.
Sa respiration se fit de plus en plus forte jusqu’à ce qu’elle scande :
— Mon Dieu, mon Dieu. Oui ! Oh oui !
Puis la chair de poule la gagna tout entière et elle s’effondra sur son torse en tremblant alors que sa chatte se refermait autour de lui.
— Puuuutain, grogna Ryan en commençant à lui donner des coups de reins.
— Non, non, murmura Grace en se retirant de lui.
— Non ?
— C’est moi qui te baise, tu te souviens ?
— Mais tu viens de jouir. Pourquoi ne pas me détacher pour que je fasse tout le travail ?
Elle ne répondit pas et plongea les doigts dans le bocal d’huile de coco avant d’en réappliquer sur son manche. Ensuite, la bête de sexe qu’était sa petite amie le chevaucha à nouveau, mais dos à lui. Ryan dut fermer les yeux pour ne pas jouir immédiatement en voyant son cul parfaitement rond rebondir sur sa queue huilée. Avec un peu de chance, cette vision serait tout de même gravée dans sa mémoire.
La fessée qu’il lui asséna résonna contre les murs et Grace lâcha un long gémissement.
— Putain, Grace. Tu es trop bonne.
Elle posa les pieds de chaque côté de ses cuisses et se mit à twerker sur lui. Ryan ne put pas en supporter davantage et sentit une tension naître dans ses couilles avant de se déverser en elle. Grace ne s’arrêta pas avant d’avoir extrait jusqu’à la dernière goutte de son orgasme. Puis la sirène se releva lentement pour laisser couler son foutre sur le lit.
— Bon Dieu, est-ce que tu cherches à me tuer ? demanda-t-il.
Elle se retourna pour lui sourire.
— Absolument pas, assura Grace avant de lui déposer un bisou sur la joue pour ensuite disparaître dans la salle de bain.
Elle revint quelques instants plus tard avec une serviette et le nettoya timidement avant de le détacher. Ryan la tira contre lui et les enveloppa dans une couverture.
— Faisons juste une petite sieste avant le dîner, murmura-t-elle en se blottissant contre son torse.
— Maintenant, tu veux une sieste ? demanda-t-il d’un air taquin.
— Tu m’as épuisée.
— Pas étonnant. Tu as tout fait.
Il la sentit sourire contre sa peau.
— J’ai plutôt bien aimé. Mais j’aime aussi quand tu t’occupes de moi.
Ryan ferma les yeux tandis que l’odeur de ses cheveux l’enivrait.
— Tant mieux, car des fessées t’attendent dans un avenir très proche.
— Je crois que ça ne me dérange pas.
Il s’endormit ensuite, le sourire aux lèvres, et rêva des vilaines choses qu’il ferait à la femme qu’il avait la chance de tenir dans ses bras.
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